Parlons de disaster recovery : Qu’est-ce que le RPO, RTO, MTD ou WRT et pourquoi est-il important de comprendre ces concepts lorsque nous parlons de continuité de l’activité, de continuité des services et de récupération après sinistre ?
Parfois, parler de récupération après sinistre (Disaster Recovery) ou d’impacts sur le service ou sur l’entreprise, peut sembler quelque peu effrayant. Nous partons vite dans les acronymes et les sigles qui semblent être faits pour égarer les néophytes et les profanes.
Dans cet article, nous visons à dissiper la confusion autour des concepts liés au Disaster Recovery afin de vous aider à vous orienter correctement et à assurer la continuité de l’activité de votre entreprise quoi qu’il advienne.
Disaster Recovery : Que signifient les RPO, RTO, WRT ou MTD et pourquoi sont-ils importants ?
Imaginons être dans une entreprise où tout fonctionne normalement, sans problèmes majeurs. On pourrait voir un PC infecté par un virus causant de légeres perturbations, un autre où l’on remplace une souris défaillante, ou encore une imprimante capricieuse jusqu’au remplacement de sa cartouche. C’est le quotidien habituel d’une entreprise.
Ceci serait ce que l’on appelle le fonctionnement normal des systèmes, dans lesquels il n’y a pas d’interruption de service ni mise en péril de la continuité de l’activité de l’entreprise.
Nous serions à ce moment dans une situation comme celle ci-illustrée ci-dessous :
Après une période pendant laquelle le service fonctionne sans accroc, il y a une panne du service.
Lorsque cela se produit et qu’un désastre survient, il est logique qu’il soit nécessaire de rétablir le fonctionnement correct des systèmes et l’opérationnel de l’entreprise le plus tôt possible.
À ce stade, on décrit également souvent le RPO (Recovery Point Objective ou Objectif de Point de Récupération) qui établit essentiellement la quantité maximale de perte de données ou de perte de service mesurée dans le temps qui est acceptable pour notre entreprise.
Cette valeur de RPO peut varier de manière drastique en fonction du service affecté et du type d’entreprise que nous gérons, ainsi que d’autres paramètres tels que l’heure à laquelle l’impact se produit.